Robynne réagis au quart de tour. Elle relève la tête du type à l'aide du coude de Batman et fouille dans ses poches de derrière, trouvant le portable et ses petites fesses rebondies par la même occasion. Elle ne peut s'empêcher de faire cette remarque tout en s'activant. " Belle paire de fesses ". Elle allume le portable et éclaire le cadenas : 13. Je fouille, fouille et fouille dans le trousseau et finit par enfin et définitivement trouver le St. Graal de notre liberté ou de ma soirée de Noël qui est définitivement gâchée mais gravée à jamais dans les anal.

Le déclic du cadenas dans la nuit silencieuse, des halètements souffrant de l'homme et des grognement de Batman fait ouvrir dans un autre crissement les grilles métalliques. La porte des enfers nous fout dehors. Merci Bon Dieu. Devant, c'est recouvert de neige et la pleine lune beigne la rue dans une lueur bleutée. Je cours vers le premier distributeur de boissons que je vois et avec les quelques piécette qu'il me reste, je prend une bouteille d'eau pendant que ma cyberpathie chérie donne l'alerte aux urgences.

Je fais coucher le blessé et lui offre à boire, tout en compressant une nouvelle fois le ventre. " C'est fini, les ambulances arrivent ". Je me lève et fixe Batman. " Eh bien, ce fut rire et joie avec ma chauve-souris ce soir ! Eh bien, tu ne m'as toujours pas dit ton petit nom ? ". C'était la fin et ma main alla piocher dans

HRP:

Il a fallu une seconde pour transformer cette magnifique fin et ce magnifique sauvetage en un véritable polar. L'homme qui agonisait sagement dans son petit branquart venait de disparaître de la circulation. Comme une bulle qu'on éclate et qui ne laisse plus rien derrière elle. En effet, mis à part une traînée de sang de quelques mètres qui s'arrête net, nous n'avons rien d'autre qui permet d'imaginer une histoire plausible. Tout a commencé à s'agiter autour de nous et les ambulances ont vite été remplacées par des patrouilles de police.

Des questions m'avaient été posé mais rien. Je n'avais rien vu. Pas un geste, pas un bruit, rien. Et heureusement, nous n'étions, en aucun cas, soupçonnés pour cette mystérieuse disparition. Je commence à fatiguer. J'ai bien le droit non ? On est en sécurité et le siège au poste me fait de l'œil. Je somnole. De toute manière, personne ne m'attend dans ma piaule. Fin si, mon lit.

Le poste est désert. Je me lève et trébuche un peu, la fatigue. C'est dans ses moments bien emmerdant que j'aimerais avoir le permis où de bons amis. D'ailleurs, l'autre m'avait enfin dit son prénom. Fawst. " Bon, moi, je me casse. J'vais pieuter jusque demain soir pour oublier cette horrible soirée. Eh bien, Fawsty ou Albator ou encore Batman, ce fut un plaisir de tripoter vos fesses ". Une dernière touche d'humour pervers. C'était la cerise sur le gâteau. Elle s'étire un moment puis se dirige ENFIN vers la sortie.