Mary S. & Lilly T. Donovan
"Evidemment que tu es faible! Tu l'as toujours été. Tout ce que je te demande, c'est d'être faible une fois de plus. Laisse-toi aller et laisse-moi planer
NOM : Donovan
Donovan : NOM
PRÉNOM : Mary Susan
Lilly Tina : PRÉNOM
SURNOMS : (Dr.) Mary Jekyll
Ms. Lilly Hyde : SURNOMS
ÂGE : 25 ans
25 ans : ÂGE
ORIGINE : Britannique (Greystone, Angleterre)
Britannique (Greystone, Angleterre) : ORIGINE
MÉTIER / ÉTUDES : Serveuse / Postgraduate en Littérature (En pause)
Opportuniste : MÉTIER
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle
Pansexuelle polyamoureuse : ORIENTATION SEXUELLE
STATUT CIVIL : C'est compliqué
Célibataire : STATUT CIVIL
CARACTÈRE :Selon le terme communément admis, Mary est une fille gentille. Cependant, si on suit ce qui est communément admis, c'est aussi une ratée.
Elle est calme, toujours de bonne humeur et toujours heureuse de pouvoir rendre service. Elle regarde de haut toutes ces filles qui n'ont aucun respect pour elles-mêmes et considère que les gens sont des salauds. Mais pas elle. Elle, c'est une fille bien.
Objectivement, Mary est plutôt coincée, un peu frustrée et très douée pour attirer les cas sociaux ayants besoin de cracher leur venin sur quelqu'un. Au-delà de ça, c'est une jeune femme brillante qui aurait été promise à un grand avenir universitaire si elle n'était pas trop lâche. Elle possède également une grande capacité de résistance mentale, issue tout autant de ses longues nuits blanches de révisions que de sa collocation mentale avec une psychopathe.
Elle ne fume pas, ne boit pas et s'habille toujours avec une élégance discrète.
: CARACTÈRE
Selon le terme communément admis, Lilly est une salope. Cependant, si on suit ce qui est communément admis, c'est aussi une ratée.
Elle est exubérante, toujours au centre de l'attention et toujours prête à vivre de nouvelles expériences. Elle n'a jamais fait attention à ce que les autres peuvent penser d'elle et considère que le monde est un grand terrain de jeu. Et elle est bien décidée à en profiter.
Objectivement, Lilly est plutôt instable, incapable de se maitriser et très douée pour s'attirer des ennuis. Au-delà de ça, c'est une jeune femme charismatique et sûre d'elle qui n'a jamais rien fait de sa vie, pour la seule raison qu'elle n'a absolument aucune ambition autre que son hédonisme décomplexé. Elle possède également une grande capacité de résistance à la coercition, issue tout autant de son conflit perpétuel avec l'autorité que de sa collocation mentale avec une control freak.
Elle fume beaucoup, bois comme un docker et ne passe jamais inaperçue quant elle à eut le temps de choisir ses vêtements ou d'arranger un peu la tenue de Mary.
INFORMATION PHYSIQUE :Mary semble plus petite que ce qu'elle est en réalité, du fait de sa posture voutée et de ses mouvements tout en retenue. Ses yeux sont bleus foncés.
Elle porte un implant de géolocalisation dans le bras gauche et est droitière.
: INFORMATION PHYSIQUE
Lilly semble plus grande que ce qu'elle est en réalité, de fait de sa posture très droite et de ses mouvement amples. Ses yeux sont bleus clair et ses yeux sont souvent injectés de sang.
Elle porte un implant de géolocalisation dans le bras gauche et est gauchère.
DON :Altermorphose (→ Lilly) – Comme dans la nouvelle de Stevenson, Mary est capable d'échanger sa place avec son Alter-Ego maléfique (même si elle est plus imprévisible que réellement méchante), Lilly. Cependant, contrairement à leurs homologues littéraires, Mary et Lilly n'ont pas besoin d'une potion pour échanger leurs places. La plus forte prend le dessus. Cependant, vu qu'elles sont de force équivalente, tout dépend de leur état d’esprit et de leur fatigue respectives.
Elles partagent le même corps, même si leurs comportements opposés laissent croire qu'il s'agit de deux filles différentes, malgré une ressemblance troublante. Si l'une se blesse, l'autre devra également en subir les conséquences. Du fait de leur alternance, elle ont besoin de moins de sommeil : pendant que l'une est aux commandes, l'autre et en sommeil. De fait, la fatigue physique est leur seule limite … tant qu'elles alternent pour veiller.
Individuellement Mary et Lilly n'ont pas de pouvoir. Mais Mary a une meilleure capacité de réflexion et un plus grand sens de l'observation, de par sa formation universitaire et sa grande capacité d'attention.
: DON
Altermorphose (→ Mary) – Comme dans la nouvelle de Stevenson, Lilly est capable d'échanger sa place avec son Alter-Ego bénéfique (même si elle est plus polie que réellement gentille), Mary. Cependant, contrairement à leurs homologues littéraires, Mary et Lilly n'ont pas besoin d'une potion pour échanger leurs places. La plus forte prend le dessus. Cependant, vu qu'elles sont de force équivalente, tout dépend de leur état d’esprit et de leur fatigue respectives.
Elles partagent le même corps, même si leurs comportements opposés laissent croire qu'il s'agit de deux filles différentes, malgré une ressemblance troublante. Si l'une se blesse, l'autre devra également en subir les conséquences. Du fait de leur alternance, elle ont besoin de moins de sommeil : pendant que l'une est aux commandes, l'autre et en sommeil. De fait, la fatigue physique est leur seule limite … tant qu'elles alternent pour veiller.
Individuellement Mary et Lilly n'ont pas de pouvoir. Mais Lilly a plus de charisme et un talent naturel pour blesser des gens, du fait de son assurance et de son absence totale d'empathie et de sens moral.
D'aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai toujours été avec Lilly … Enfin, je ne m'en suis vraiment rendue compte qu'il y a huit où neuf ans, quand on s'est vraiment séparée en deux personnes distinctes, mais j'ai toujours sentit que j'étais avec quelqu'un. Quant nous étions petites, elle m'aidait beaucoup, surtout quant on m'embêtait à l'école. Je ne me suis jamais vraiment considérée comme une tête de turc, et je pense que c'est à Lilly que je le doit.
Je me rappelle pas d'une époque ou Mary m'a pas fait chier. Ça va mieux depuis qu'on s'est séparée, mais quand on était petites, elle était toujours en train de vouloir jouer avec moi parce qu'elle avait peur des autres. Elle a jamais été foutue d'avoir une vie sociale normale, probablement parce que c'était une petite bêcheuse prétentieuse incapable de se rendre compte que tant qu'elle regarderait les autres de haut en jouant la victime, on la verrait comme un punching ball. Enfin bon, j'vais pas me plaindre, ça m'a permis de faire bouffer de la terre à plusieurs morveux, ce qui était très marrant.
Quant j'était petite, ma mère m'avait envoyé chez tout un tas de psy parce que je n'arrêtais pas de parler d'elle. Ils m'ont dit que c'était juste un amie imaginaire. J'aurais bien aimé que ce soit le cas.
Je pense pas que ma mère et mon père m'aient jamais aimé. C'est pas tant que ça me gène, dans le sens où moi je les ait jamais aimé de toutes façons. Je me suis contenté de jouer mon rôle de fille : manger leur bouffe et casser leurs couilles.
Je suis née à Greystone. Mon père était vendeur dans un magasin de bricolage avant de partir à la retraite et ma mère est couturière. Elle est censée prendre sa retraite aussi, il y a trois ans, mais elle n'arrive pas à s’arrêter. Je suppose que j'ai eut une enfance relativement normale, même si je préférait jouer avec Lilly et qu'au bout d'un moment, j'ai arrêter de la voir pour l'entendre dans ma tête.
Ha ! Greystone … Cette saloperie de trou paumé de Greystone. L'eau était glaciale et le temps trop humide. A Londres aussi il faisait un temps de merde, mais au moins il y avait des pubs avec autre choses que des alcolos crades persuadé qu'une mini-jupe était un code subtil indiquant qu'ils allaient pas attraper un genoux dans les valseuses en essayant de tripoter les filles sans leurs avis. Aucun putain d'intérêt …
Après le lycée, je suis partie à Londres. J'avais envie de voir le monde. J'ai fait mes études à l'
University of arts de Londres, avec une bourse d'excellence et j'adorais cette période de ma vie. Je travaillais principalement sur la littérature anglaise gothique et romantique et j'étais une des plus jeune des ma promo. Puis un jour, je suis sortie en ville avec des copines et je me suis réveillée en cellule, avec du sang sous les ongles.
C'était la plus belle nuit de ma vie. Mary à perdu les pédales à cause d'un verre d'un demi de pisse belge ârfum fruits rouge/GHB. Au début, les trois mecs étaient impressionnés de voir à quel point de résistait bien. Trois heures plus tard, les deux assez cons pour pas s'enfuir en criant étaient moins jouasse. Y'en a un qui s'en est sortit avec deux doigts, une oreille et une rate en moins au final, mais je croit que le troisième est en train de finir sa vie à bouffer par intraveineuse. Je savais même pas pourquoi j'avais envie de leurs défoncer la gueule, mais c'était trop bien !
C'est des mecs du gouvernement qui m'ont sortit de là. J'ai appelé ma mère et c'est eux qui sont arrivé. Ils ont commencés à me parler d'expérimentations à laquelle ma mère avait participer en tant que membre du groupe témoins, et d'autres trucs bizarres dans un labo disparu aujourd'hui. Mais j'avais du mal à les écouter. Je venais de me rendre compte que Lilly existait, qu'elle était monstrueuse et qu'elle pouvait prendre le contrôle de mon corps. Les types de l'entreprise m'ont dit qu'ils allaient me surveiller, me pucer, et que je pourrais vivre une vie normale. Mais ça n'a pas vraiment été le cas.
Ouais, j'avoue, sur ce coup là j'ai vraiment déconné … Enfin non, j'ai fait ce que je voulais faire, mais ça m'a pété à la gueule au final.
Avec du recul, je pense que c'est à cause de Lilly que j'ai raté mon PhD. Pendant ma première année de postgraduate, j'avais l'impression d'être tout le temps fatiguée. Je me levais avec des migraines atroces et des courbatures partout, même si mentalement j'étais en forme.
Elle me menottait au radiateur quant c'était mon tour de sortir. Elle savait pas que je savais faire les serrures par contre. Du coup, dés qu'elle regardait pas, j'allais danser, baiser et me bourrer la gueule. Je sais pas si vous avez déjà fait un barathon en ayant dormi que trois ou quatre heures les dix dernières nuits à cause d'autres barathon, mais l'expérience est interessante. Deux où trois fois, j'ai cru que j'allais pas rentrer.
Quant j'ai compris que c'était Lilly, j'ai essayé de pas dormir. Pendant quelques temps ça à marché, mais j'étais trop épuisée pour tenir mes deadlines. On a finit par me retirer ma bourse. Techniquement, j'aurais pu me débrouiller pour finir mon année et me prendre la suivante pour travailler et payer le reste de mon doctorat, mais j'avais perdu ma motivation. Donc je suis rentré chez mes parents.
Voila, juste là. C'est juste à ce moment là que ça m'a pété à la gueule.
Je pensais juste rester un an ou deux avant de repartir vivre ma vie, mais ça fait presque cinq ans que je suis coincé dans un restaurant à prendre des commandes et supporter les clients. Et pendant ce temps là, bien-sûr, Lilly se la coule douce.
Bon, forcément, Greystone c'est pas Londres. Mais bon, on fait ce qu'on peu avec ce qu'on as. Mary s'est mis en tête de m'attacher pendant quelques temps. Mais elle a vite vu que c'était une mauvaise idée : j'ai horreur qu'on m'attache sans me demander mon avis.
Quant Lilly m'a tranché les veines, je me suit dit que ça ne pouvait plus continuer. C'est là qu'on a on a mis en place l'arrangement.
Cette histoire d'arrangement était trop cool. Mary s'est engagé à respecter mon intimité et à partager le temps entre nous deux. J'étais peut être dans un trou paumé, mais au moins j'étais presque libre.
Les règles étaient simples: temps égaux entre nous deux, interdiction de tout comportements à risque pour notre santé et emplois du temps prévus à l'avance soumis à nos deux validations. J'ai aussi pris contact avec une infirmière psy pour servir d'intermédiaire entre nous deux. On communique par boite vocale et je peux vérifier ses déplacements grâce à l'implant GPS que j'ai toujours dans le bras.
Le plus cool, c'est qu'on a pas vraiment besoin de règles. Si jamais il lui viens à l'esprit d'essayer de me la faire à l'envers, je la laisse se démerder pour retirer la balle de notre genoux.
C'est comme ça que je vis depuis. Je passe quasiment tout mon temps à bosser pour payer mes études, mais au final je claque quasiment tout pour le loyer, la bouffe et les conneries de Lilly. De temps en temps, je fais des interventions dans les lycées. Pour dire aux ados que les pires handicaps ne sont pas une fatalité et qu'on peux vivre avec, ce genre de trucs.
Rien à foutre de ce qu'elle dit pendant ses conférence des merde. Je peux étre un putain de super-héro si j'ai envie.
Normalement je pourrais vivre chez mes parents, mais je ne veux pas imposer Lilly à ma mère. Je suis supposée avoir une vie à Londres, avec un poste de recherche, un copain et un chat et tout. Mais à cause de Lilly, je me retrouve à nettoyer des tables, vivre dans un appartement pourri et avec un mec qui doit très bien se débrouiller tout seul à Londres vu qu'il ne m’appelle jamais. Et pour ce qui est du chat, elle s'est sauvée il y a trois mois. Elle a du trouver une maison plus accueillante, et franchement, je ne peux pas lui en vouloir pour ça.
J'aime bien la vie que j'ai. J'ai de l'alcool, du tabac, des mecs, des filles, de la bouffe et un toit sous lequel m'effondrer quant le jour se lève. Je regrette un peu pour Arrietty par contre. J'aimais bien la grattouiller en regardant la télé.