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Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan)

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MessageSujet: Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) EmptyMer 18 Fév - 15:12

Les conférences (si l'on peu dire) qu'elle donnait à l'Institut de Greystone étaient globalement composées d'un gros tissu de mensonges. Mary était là pour présenter ses expériences, parler des solutions qu'elle avait trouvé vis-à-vis de sa mauvaise moitié et montrer à un groupe d'adolescents aux prises avec des forces qui les dépassaient – la plupart du temps – qu'il n'étaient ni seuls, ni impuissants. Le seul soucis, c'est qu'elle parlait tout autant à des gamins avec la puissance de dieux qu'à des gens capable de créer de jolis nuages, en passant par les ados incapables de toucher quelqu'un sans que sa peau se décompose sous leurs doigts. Et elle devait dire à tout le monde qu'ils n'avaient rien de monstrueux, que ce qui leur arrivait était une chance.
En gros, elle devait leur faire comprendre qu'ils étaient tous de jolis petits flocons de neige merveilleux et uniques. Sauf que certains de ces flocons de neige merveilleux et uniques étaient des grosse gouttes de neige semi-fondues noircies par la pollution. En tant que goutte de neige fondue, elle était bien placée pour le savoir.

Pour ne pas arranger les choses, Lilly prenait toujours un malin plaisir à annoter ses notes. La jeune femme ne comprenait pas vraiment pourquoi sa colocataire mentale prenait la peine de faire ça sans déchirer, effacer, raturer ou huiler ses feuilles de notes. C'était une des caractéristique de Lilly : elle était imprévisible, au point que parfois elle faisait ce qui était prévisible afin de surprendre. Mais elle aimait les gens défectueux et les choses cassées, donc ce n'était pas vraiment étonnant. Une fois où deux, on lui avait proposer de laisser son alter-ego prendre sa place pour une intervention ; Elle avait toujours refusé : elle ne voulait pas avoir de morts sur la conscience.
De plus, Mary avait peur de la façon qu'avait Lilly d'être heureuse d'être une goutte de neige semi-fondue noircie par la pollution.

Quoi qu'il en soit elle était là, dans un amphi de l'institut, à dire à une foule d’ado et de pré-ado que même si la situation pouvait sembler difficile, cela s’arrangeait avec le temps. Mary était la première à savoir que ça ne s’arrangeait pas avec le temps. C'était juste moins imprévisible. Plus les années passaient et plus on se retrouvait enfermé dans un schéma qui se répétait jour après jour après jours, sans arriver à voir la moindre échappatoire. Mais Mary savait également mentir, assez bien pour que son langage corporel suive et passe, de loin.
Dans la marge de ses notes, écrit avec la calligraphie affutée et très penchée de Lilly, on pouvait lire "dis-leur d'emmerder le monde et de vivre. Ça ira plus vite" Mais l'intervenante ne pensait pas que l'incitation aux comportements antisociaux était bien adaptée à la situation. Elle se contenta donc de sa conclusion habituelle.

« J'aimerais finir en reprenant un auteur français que j'aime bien, pour l'adaptant un peu : Vos dons sont comme des lions. Il ne faut surtout pas les tuer, mais les identifier, les traquer, les coincer et y attacher une carriole.
Ces lions apprivoisés vous mènerons alors bien plus loin que ne pourrons vous amener aucune école, aucun maître ou aucune religion.
Mais comme toute source de puissance, il y a un risque à abuser de son don. Parfois, la carriole prise de vitesse casse, et le lion furieux se retourne contre celui qui voulait le piloter. »

La citation originale concernait la folie, selon le point de vue de Bernard Weber dans une de ses Encyclopédie du savoir Relatif et Absolus. Mary ne pouvait supporter ni la citation originale, ni sa petite réécriture. La folie n'est pas un lion, la folie est une folie. La jeune femme n'était pas réellement convaincue qu'un dépressif physiquement incapable de ressentir le moindre enthousiasme pour quoi que ce soit et culpabilisant à cause de cette incapacité soit satisfait d'une jolie phrase. Elle trouvait que cela revenait un peu à dire qu'il n'y a pas d'ascenseur vers le succès et qu'il fallait prendre les escalier à une mec en fauteuil roulant. Et pour ce qui est de sa réécriture, elle était bien placé pour savoir que quiconque tentait de mettre une carriole sur le dos d'un lion finissait dans le ventre du lion. Elle avait des cicatrices pour le prouver.
Mais bon, la phrase était jolie et mettait ceux qui l'entendaient de bonne humeur. Donc, ça faisait le taf.

Elle finit en demandant si il y avait des questions, même si elle n'en attendait pas vraiment. Généralement, les gamins n'étaient pas extrêmement enthousiastes à l'idée de parler devant tout le monde. Ils préféraient toujours venir la voir pendant qu'elle rangeait ses affaires. C'est exactement pour ça qu'elle mettait toujours beaucoup de temps à ranger ses affaires.
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MessageSujet: Re: Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) EmptyMer 18 Fév - 23:12

J'aime bien me balader dans les couloirs pendant la nuit, il y a moins de gens et je me sens beaucoup plus libre qu'en journée. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis mis à regarder les affiches sur le tableau des annonces. Une affiche a retenue mon attention "Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils. M.Donovan". Je voudrais bien savoir qu'est-ce qu'elle raconte. En faites c'est surtout le mot conseil qui m'a frappé. J'ai quitté ma famille pour venir ici, je suis venu sans rien savoir. Je suis perdu je ne sais pas quoi faire. Peux-être faudrait-il que j’appréhende à la perfection mon pouvoir pour que mes parents soient fière? Je n'en n'ai aucune idée. La conférence se déroule le lendemain. Je n'ai rien de prévu ce jour-là, ça m'arrange bien.

Je me suis au premier rang ainsi je pourrais pleinement écouter se qu'elle a à nous dire. Au final, elle disait des choses banales mais néanmoins intéressantes. J'ai surtout aimé les paroles suivantes « J'aimerais finir en reprenant un auteur français que j'aime bien, pour l'adaptant un peu : Vos dons sont comme des lions. Il ne faut surtout pas les tuer, mais les identifier, les traquer, les coincer et y attacher une carriole.Ces lions apprivoisés vous mènerons alors bien plus loin que ne pourrons vous amener aucune école, aucun maître ou aucune religion.Mais comme toute source de puissance, il y a un risque à abuser de son don. Parfois, la carriole prise de vitesse casse, et le lion furieux se retourne contre celui qui voulait le piloter. » Je m'y retrouve pleinement dedans. Sauf que moi je ne sais pas quoi faire de mon pouvoir. Je ne me considère pas comme un héro mais pas non plus comme un défectueux. Il faut que je trouve une utilité à se pouvoir, mais quoi ?

La conférence était finis de puis 5 minutes, mais moi je restais là planter. Dois-je aller lui parler ? Peux-être qu'elle pourrait me conseiller. En plus elle est plus vieille sans doute qu'elle pourra me conseiller sur ma situation par rapport à son expérience vécue. Puis je me suis rendu compte que j'étais la derrière à me poser des questions. Je ne savais même pas si elle m'avait remarquer.
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MessageSujet: Re: Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) EmptyJeu 19 Fév - 11:23

Mary fourra ses notes dans sa sacoche avant de passer la lanière par-dessus son épaule. Elle ne remarqua pas garçon avec les cheveux châtains clairs en bataille qui était resté après les autres avant de se retourner. Il avait l'air un peu timide est pas très à l'aise. L’exemple type du gamin qui se posait des question sans oser les poser à quelqu'un d'autre. La jeune femme accrocha son regard et lui lança un sourire : première phase, pour le mettre un peu en confiance. A chaque fois qu'elle voyait un gosse comme lui, elle repensait à elle plus jeune, avant que Lilly ne fasse sa crise d'adolescence.
La blonde descendit les marche, en se dirigeant vaguement vers la sortie. Cependant, elle garda le contact visuel et ralenti assez son pas pour aspirer le jeune homme vers elle dans son mouvement.
« Tu es perdus dans tes pensées à cause de ce que j'ai dit ? » Elle était toujours souriante, mais pas assez pour paraître moqueuse.

Cependant, avant qu'elle n'ai pu entendre la réponse du garçon, elle entendit son téléphone sonner dans son sac. Elle était la seule à l'entendre, mais ça elle ne pouvait jamais le savoir avant de voir qui l'appelait.
Elle s'excusa rapidement et sortit le mobile de son sac. En regardant son écran qu'elle était la seule à ne pas voir noir et en veille, elle tiqua en perdant un peu son sourire. L'identifiant indiquait un appel d'une certaine "Falwless Fucker, Biatch !". L'image de l'écran représentait Lilly, en contre plongée, Les cheveux en bataille, l'arcade sourcilière fendue, une cigarette coincée entre ses dents dévoilée par un sourire sardonique, sa main libre levée et son majeur encore plus levé. Ses phalanges étaient écorchées et on pouvait distinguer plusieurs formes humanoïdes inconscientes à ses pieds.
Depuis le changement non-prévus que Mary avait vécus le soir où elle avait subis le regard de Junya, Lilly était intenable. Elle se réveillait aléatoirement, ne respectait les termes de l'arrangement que juste assez pour ne pas s'attirer d'emmerdes et arrivait à grapiller assez de contrôle pour perturber les stimuli sensoriels de Mary. Cette dernière refusa l'appel et mit son téléphone en silencieux. Sans qu'elle ne sache trop comment, son Alter-ego respectait la logique dans les moyens qu'elle utilisait pour s'exprimer quant elle ne contrôlait pas la situation.

« Excuse-moi » Mary se tourna à nouveau vers l’élève tout en reprenant son sourire. « Tu voulais dire quelque-chose ? »
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MessageSujet: Re: Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) EmptyDim 22 Fév - 19:59

Je ne sais pas quoi dire. Je suis pourtant aller vers elle mais maintenant que je suis devant elle je ne sais absolument plus quoi dire. Je perd mes mots. Je pense que je vais commencer par quelques formalités.

B-... Bonjour

Pourquoi je parle comme ça moi ? Je suis juste venu pour demander des conseils au niveaux de mon "don". J'avais préparé des question aux préalables mais maintenant que je suis devant elle je ne sais plus quoi dire. Je suis sûr que sur mon visage on pourrait lire "stressé,embrouillé,perdu". Bon je me lance !

Je voudrais savoir qu'est-ce que je pourrais faire avec mon don. Je veux dire presque tout le monde ici en a un mais ne faudrait-il pas en trouver une utilité commune. Je sais que certaine personne utilise leur pouvoir diverse dans la vie de tous les jours mais ne faudrait-il pas rendre service à tout le monde avec nos pouvoirs ?

Pourquoi j'ai dit ça moi ? Normalement c'est une conseillère elle devrait me conseiller sur moi et pas sur les évolués en générale. Là je lui en demande trop. Il faut que je rectifie le tir avant toute réponse de sa part.

Je veux dire, j'ai juste envie de trouvé une utilité à mon don pour rendre fière ma famille !

Je me sens encore plus perdu qu'avant. Je n'aurais peux-être pas du lui demander et continuer ma vie d'évolué comme tous les autres. Je ne sais pas pourquoi j'ai les larmes aux yeux.
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MessageSujet: Re: Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) Gestion sociale et émotionnelle des facultés: témoignages et conseils (int: M.Donovan) EmptyLun 23 Fév - 10:51

Mary souri, de la même façon que tout les conseillers d'orientation et psychologues scolaires peu inspirés sourient. Elle avait besoin de donner le change. Comme tout les membres du personnel d'encadrement, elle avait plus où moins oublié ce que c'était d'avoir seize ans, malgré ce qu'elle pouvait en dire. De fait, à cet instant, la seule réelle différence entre Satechi et elle était son talent certain pour donner le change. On confondait souvent assurance et bonne figure, ce qui était particulièrement vrais pour la jeune femme.
Elle croisa les bras et s'appuya à moitié contre le dossier d'une chaise. Elle n'était pas à l'aise avec cette question, principalement car elle ne se l'était jamais vraiment posée. Elle avait toujours su de façon intuitive et empirique que son altermorphie n'était pas du tout une capacité adaptée à une activité philanthropique, si l'on mettait de côté l'aspect moite de la philanthropie.

« Tu es encore jeune. Et … »
Mary s'interrompit un instant, fermant les yeux à demi avec une légère contraction de ses lèvres. Lilly n'était pas satisfaite de ce qu'elle était en train de dire, si elle en croyait la crampe qui était en train de tétaniser son bras gauche.
La jeune femme ignora la sonnerie de son téléphone – qu'elle était toujours la seule à entendre malgrés le mode silence – et continua sa phrase en essayant de faire bonne figure.
« Enfin, ce que je veux dire, c'est que tu vas peut être un peu trop vite. Tu as quoi ? Quatorze ? Quinze ans ? C'est peut-être encore un peu tôt pour tenter de sauver le monde. Non ? »

La blonde cessa d'entendre la sonnerie de son téléphone, pour entendre la petite trille de son alerte SMS. Elle sortit rapidement son téléphone. Sur l'écran noir, elle pouvait voir un message de Lilly
[t super douée pour chié le moral des gens … Oh w8 !]
Mary souffla, un peu frustrée. Elle aurais bien aimé la voir à sa place, histoire qu'elle comprenne ce que ça fait quant on te force à faire des trucs dont tu te sent pas capable. C'est à cette pensée que ses iris commencèrent à trembler.
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